Le surpoids
nuit à votre santé

IMC : il n'y a pas que le poids qui compte

Le calcul de l'indice de masse corporelle (IMC) permet de déterminer rapidement si une personne se trouve en situation de maigreur, de poids normal, de surpoids ou d'obésité.

Cet indice - validé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 1997 - sert de référence pour évaluer les risques de santé liés à un état de sous/surpoids chez l'adulte, quel que soit son sexe.

Surpoids et Obésité, les grands mensonges

Comment calculer son IMC ? :





Il existe un IMC idéal

L'IMC « idéal » n'existe pas : l'important est de rester dans la fourchette de l'IMC considérée comme « normal » (entre 18,5 et 24,9) pour limiter les risques liés à la maigreur (ostéoporose...), au surpoids et à l'obésité (diabète, maladies cardio-vasculaires, souffrances articulaires...).

L'IMC peut-il être calculé pour toutes les catégories d'individu

Le calcul de l'indice de masse corporelle n'est pas pertinent chez les femmes enceinte sou allaitantes, ni chez les sportifs. Chez ces derniers, la masse musculaire peut peser lourd. Et c'est là l'une des limites de l'IMC : il ne renseigne pas sur les ratios graisse/muscle/os/eau des individus. Ainsi, le calcul de l'IMC peut être complété au besoin par une mesure de l'indice de masse grasse (IMG) chez un professionnel de santé, par le biais d'une balance à impédancemètre. Les enfants et adolescents ne sont pas non plus concernés par le calcul de l'IMC. Pour cette catégorie de la population, la courbe de croissance présente dans le carnet de santé fait office de référence.

Le surpoids ne tue pas

Chaque année, Le surpoids et l’obésité tue en France 180 000 personnes.
C’est la maladie la plus meurtrière.
elle tue principalement à cause des comorbidités que sont l’hypertension, les troubles cardio-vasculaires, le diabète ou encore l’apnée du sommeil.
Le cancer fait 160 000 victimes, le sida 500.

Il y a peu de personnes en surpoids en France

La France compte 7 millions de personnes atteintes de surpoids.
Cela représente aujourd’hui 15 % de la population (source ObEpi-Roche/2012) contre 8,5% en 1997 (source ObEpi-Roche/1997).
Un enfant sur six souffre de surpoids.
D’ici quinze ans, 28% des femmes et 24% des hommes pourraient souffrir de surpoids, soit un quart des Français (source OMS).

L’excès de nourriture est la seule cause du surpoids

La suralimentation et le manque d’activités physiques ne sont pas les principales causes du surpoids.
La nourriture agit comme un phénomène de compensation face à un mal-être.
Les principaux facteurs sont : les spécificités génétiques, les souffrances psychologiques, la prise de certains médicaments, les modifications biologiques et endocriniennes, les dérèglements hormonaux et les troubles du sommeil.

les régimes sont la solution au surpoids

C’est l’inverse, les régimes contribuent fortement à l’évolution du surpoids.
Ils sont même considérés comme une cause majeure de l’apparition du surpoids massive.
Ils provoquent un dérèglement du métabolisme de base. En favorisant l’effet yoyo, ils augmentent le sentiment d’échec et de culpabilité avec pour conséquence des troubles du comportement alimentaire.

Le surpoids ne trouble pas la vie sociale

Le surpoids agit comme un repoussoir et provoque l’isolement.
Délaissées, les personnes souffrant de surpoids sont victimes d’une perte d’estime de soi, développent un sentiment de culpabilité et d’infériorité.
Accusés à tord d’être paresseux et fustigés pour leur incapacité à se prendre en main, les personnes atteintes de surpoids peuvent connaître des situations aggravantes telles que la désocialisation, la précarité, tout autant de processus favorisant les troubles psychologiques et le refuge dans la nourriture.

Les conséquences de l'obésité

L'obésité accumule les risques de complications métaboliques, cardiovasculaires, ostéoarticulaires, cancers et troubles psychologiques. En 2014, la cour de justice de l'union européenne a jugé que l'obésité pouvait être considérée comme un handicap au travail. L'OMS parle aujourd'hui de maladie chronique. Les altérations de la santé peuvent être physiques, psychologiques et sociales avec l’apparition :

  • De certains cancers : Gynécologiques (endomètre, sein, ovaires), de l'appareil digestif (foie, vésicule biliaire) et urinaire, de la prostate chez l'homme.
  • De complications métaboliques : insulinorésistance, hypothyroïdie, dyslipidémie (mauvais cholestérol), hyperuricémie (trop d'acide urique), diabète type 2.
  • De complications cardiovasculaires : Arthrosclérose, AVC, infarctus, troubles du rythme cardiaque, insuffisance cardiaque.
  • De complications pulmonaires : Dyspnée, troubles du rythme respiratoire, essoufflement, apnée du sommeil, asthme, troubles du sommeil.
  • De complications musculosquelettiques : Troubles ostéoarticulaires (arthrose genou, hanche) douleurs dorsales, polyarthrite rhumatoïde.
  • De complications digestives : Atteinte de l'appareil digestif (hernie hiatale, reflux), lithiase (calculs), stéatose pouvant conduire à  une NASH (maladie du foie gras, cirrhose non alcoolique), cholécystite chronique.
  • De complications cutanées : Mycose, vergetures, hypersudation, lymphoedème.
  • De conséquences psychologiques : Mal-être, isolement, déficit d'estime de soi, dépression, suicide.
  • De conséquences sociales : Difficulté d'accès à  l'emploi, discrimination à  l'embauche (principalement des femmes), perte de mobilité, renoncement aux soins, grossophobie ordinaire.
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